AVS PLUS

06 septembre 2016

AVS plus : La gauche engluée dans ses carcans idéologiques ne veut pas voir arriver le mur !

Avec son initiative, la gauche sacrifie honteusement toute la génération des 35 – 45 ans qui ne verront jamais le fruit de leur cotisation à 65 ans !
Comment, au nom d’une idéologie et de la préservation des acquis, peut-on être aussi aveugle ?

Le système actuel ne pourra pas tenir au-delà de 2025, tout au mieux 2030. Alors que fait-on ;
- l’autruche, d’ici-là, en maintenant les acquis pour les chanceux qui pourront encore en bénéficier !
- ou, au contraire, on réfléchit avec sérénité et réalisme.
L’âge de la retraite ne peut plus être inscrite dans le marbre à 65 ans. C’est un fait, l’accroissement de la durée de vie ne peut plus être soustraite de l'équation, comme le désire la gauche. C’en est même le point charnière.
Cette initiative est, comme la plupart de celles proposées par la gauche, dangereuse, car elle met deux générations en porte-à-faux au lieu de trouver des solutions durables et concertées.

Du blablabla me direz-vous ! Vous voulez du concret, alors en voici une version :
Le premier tabou que l’on doit surmonter est le salaire des plus de 50 ans.
S’est-on seulement posée la question : pourquoi les entreprises rechignent à engager les plus de 50 ans ? La réponse est non, mais les syndicats, eux, répondent à cette interrogation par une demande de protection du licenciement des plus de 50 ans, système qui a mis, pour une part, l’industrie française à genoux.
La réponse est beaucoup plus simple ; une personne de 55 ans coûte 20 % de plus qu’un jeune de 35 ans pour un rendement quasiment égal. Désolé d’être aussi direct, mais nous ne ferons pas avancer le débat en se cachant la réalité.
Poussé par les syndicats, les salaires sont croissants jusqu’à 65 ans et tombent d’un coup à l’âge de la retraite de 30 à 40 %. Ce système est tout simplement absurde. Il ne tient pas compte ni des besoins de la personne durant sa vie (famille, logement), ni du rendement de celle-ci.
Je préconise afin d’assurer l’AVS et les emplois au-delà de 50 ans de favoriser un système de retraite évolutif dès 55 ans déjà. Nous pourrions ainsi satisfaire la part "loisir" toujours plus importante dans notre société, tout en travaillant jusqu’à 72 ans, en aménageant son temps de travail.
Pourquoi ne pas envisager qu’entre 55 et 60 ans vous ne travailliez que 4.5 jours par semaine, entre 60 et 65 plus que 4 jours, entre 65 et 70, 3 jours et au-delà de 70 ans 2 jours. Une échelle de pénibilité devrait être mise en place pour les métiers les plus durs.
Pourquoi ne pas imaginer que votre salaire soit évolutif et mieux rémunéré entre 30 et 50 ans, période où vous avez le plus besoin de ressources pour satisfaire une famille. Et ensuite avoir un salaire dégressif, afin de rester attractif dans le monde du travail.
Pourquoi la gauche envisage toujours le travail comme une corvée qu’il faut absolument se débarrasser au plus vite ? Ne pourrait-on pas s’épanouir encore au-delà de 65 ans, notamment en transmettant son savoir au jeune ou en aidant les aînés.
Il y a ici un véritable enjeu de société, mais il y a une chose qui est certaine, ce n’est pas en campant sur nos positions que nous sauverons notre système de vieillesse !
Je suis conscient qu’ici je brise des tabous et des idéologies, et ces propos n’engagent bien évidemment que son auteur, mais la société de demain sera évolutive, nous n’aurons pas le choix de nous y adapter.

Alors osons le débat pour une société réconciliée avec le travail, qui fait aussi la part belle aux loisirs et, pourquoi n'envisagerions-nous pas d'être actif jusqu’à notre dernier souffle…

Pour toutes ces raisons, balayons cette initiative poussiéreuse qui nous précipitera dans l’impasse encore plus rapidement.

Amicalement
Michel

1 commentaire

  • Posté par : M.Marguerite F. Date : 14/09/2016 - 15:18

    Pour répondre à ledit ci-dessus, de Monsieur Michel Cretton, je lui dirai, que La Fontaine est toujours d'actualité: Sa fable Perrette et le pot au lait cerne bien notre problème de l'AVS!
    Attention à ne pas devoir se dire un jour prochain: adieu veau, vache, cochon, couvée. Car tant va à la cruche qu'à la fin elle se casse. Etre attentifs aux changements que l'on doit prévoir pour nos enfants et petits-enfants. C'est notre devoir de parents.

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