PLR – PDC, BLANC BONNET POUR BONNET BLANC
24 août 2016PLR – PDC, BLANC BONNET POUR BONNET BLANC ? (3ème Partie - 3/4)
Interview de notre Président (Michel Cretton)
GG : Oui, je l’ai du reste relevé dans un de mes commentaires sur ce blog. Mais, ceci s’applique, même si c’est une SA (société anonyme), donc à priori du ressort privé ?
MC : Oui sans aucun doute, dès lors que les actionnaires principaux sont les communes, donc ses citoyens, l’autorité publique doit en garder le contrôle. Du reste,
Engager le meilleur candidat n’a jamais fait de tort à une entreprise ou à une institution publique ou semi-publique !
GG : Oui, en effet il y a aussi matière à réflexion sur le sujet, le problème de nominations est-il ton seul souci ?
MC : Non, c’est un exemple assez explicite pour tout un chacun, et comme il a subi quelques entorses au règlement ces derniers temps, c’est un sujet assez chaud. Mais un autre sujet va arriver, tout soudain, sur le devant de la scène ; la LAT. Cela pourrait devenir rapidement sensible si certains principes d’impartialité n’étaient pas respectés. On va parler de changements d’affectations de terrains constructibles en non constructibles. Il y aura donc inévitablement des gagnants et des perdants.
En théorie, la commune est une institution et elle n’a pas à avoir d’apriori. Tout citoyen doit être traité de la même manière, c’est un principe intangible. La commune en tant que pouvoir exécutif est le garant de l’application des lois, et à ce titre, elle n’a pas à favoriser un parti ou un citoyen plutôt qu’un autre. La loi étant par définition la même pour tous. Voilà pour les grands principes théoriques de notre système démocratique.
GG : Et tu as des doutes sur leurs applications ?
MC : Non, mais l’humain restera toujours l’humain, il faut donc le canaliser avec des procédures et critères clairs. Mais soyons corrects, la commune d’Orsières n’est pas une république bananière. Sur une très large majorité de ses décisions, elle délibère de manière parfaitement intègre. La problématique surgit lorsqu’elle doit statuer sur des sujets sensibles, à 7 contre 4 les décisions penchent, alors, souvent du même côté.
GG : Et c’est là que tu revêts ton armure de chevalier blanc.
MC : Attention, car le blanc à la particularité de se salir facilement et cela se remarque de loin… (sourire !) Non, je pense que c’est le rôle du Président d’un parti minoritaire. Les conseillers sont tenus par un devoir de réserve et ils doivent assurer la collégialité au sein du conseil. Il est à relever que tous les conseillers actuels sont unanimes à dire que l’ambiance de travail est saine, et elle doit évidemment le rester. Un conseiller trop vindicatif serait vite marginalisé et même contre-productif à l’intérêt général.
GG : C’est donc le rôle du Président de parti.
MC : Oui je le pense, il sert à mettre le doigt là où ça dérange. C’est aussi pourquoi cette fonction n’est pas compatible avec celle de conseiller.
GG : Et tu la prends à cœur cette fonction…
MC : Sans plus, je n’y prends pas un plaisir pervers, si c’est ce que tu sous-entends. Je l’ai acceptée et j’assume ce rôle. Je reste aussi persuadé que la grande majorité de nos concitoyens partagent ma vision de la fonction publique.
GG : Il faut donc ériger des garde-fous pour tout, selon toi ?
Fin de la 3ème partie, suite à venir…
1 commentaire
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Posté par :
Michel
Date :
24/08/2016 - 16:30
On m'a posé la question pourquoi des photos d'escrime pour annoncer cet interview.
Parce que l'escrime est un sport où le combat se fait dans le respect de ses ou son adversaire(s). Ce n'est pas un duel où tous les coups sont permis, mais au contraire, le duel est élevé au niveau d'un noble art.
Ceci devrait être le reflet de la politique... les joutes verbales pour faire avancer la démocratie.
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