Philippe Nantermod au Conseil des Etats

Il n’a jamais prétendu être un homme de gauche. S’il est de droite, c’est aussi un homme social et un vrai humaniste. Droit dans ses bottes, ses idées sont connues et claires. 

Ceux qui le dépeignent aujourd’hui comme un ultra-libéral le connaissent mal. La preuve par ses actes. C’est à lui que l’on doit l’abolition des rentes à vie des Conseillers d’Etat, privilège inacceptable. Il s’est engagé avec succès pour le congé pour les proches aidants. Son travail a permis de faire le compromis pour adopter la rente-pont pour les chômeurs âgés. Il se bat contre les lacunes de l’assurance-accident. Pendant le Covid, il a obtenu un allègement administratif en faveur des petites entreprises et indépendants à qui on refusait des indemnités pour des motifs futiles. Il obtient des succès pour le droit des pères divorcés et pour déduire les contributions d’entretien des enfants majeurs. Depuis des années, il lutte contre le Conseil fédéral pour réduire les émoluments honteusement élevés à charge des PME et des citoyens qui souffrent de l’endettement. Il est sans doute le parlementaire qui a proposé le plus de mesures pour réduire les primes de l’assurance-maladie, par exemple en baissant le prix des médicaments. 

Philippe n’est pas un populiste. Il ne promet pas ce qui ne peut pas être financé. Quand on lui pose une question, il y répond clairement, plutôt que de chercher des esquives. Il est un libéral au sens le plus noble. Rationnel, défendeur de nos libertés, il a la trempe de ceux qui travaillent pour le bien public. Et c’est pour cela que je voterai pour lui dimanche, avec conviction.

André Vernay